Idée cadeau de baptême : une assurance vie pour son enfant

Pour le baptême de votre enfant, vous avez peut-être prévu une urne de baptême pour que les invités puissent lui donner un peu d’argent, évitant ainsi les cadeaux inutiles et les doublons… Que faire de l’argent récolté dans cette urne, ainsi que plus généralement lors des événements qui jalonneront la vie de l’enfant ? Une idée est de souscrire pour lui une assurance-vie. Explications.

Assurance vie et assurance décès : quelle différence ?

L’assurance vie recouvre deux notions :
L’assurance vie de type épargne
L’assurance vie de type prévoyance, appelée assurance décès
Les contrats d’assurance vie de type épargne et les contrats d’assurance décès sont de nature très différente et ne répondent pas aux mêmes objectifs.

I- L’assurance vie de type prévoyance

L’assurance-décès est utile pour mettre à l’abri vos proches (conjoint ou enfants) en cas de disparition précoce. En contrepartie d’une prime régulière que vous versez, l’assureur garantit le paiement d’un capital au(x) bénéficiaire(s) désigné(s) au contrat lors de votre décès ou à vous-même en cas d’invalidité et de perte d’autonomie. Il ne s’agit donc pas d’une forme d’épargne, mais d’un produit de prévoyance et de protection pour vos proches. Le capital garanti est fixé à l’avance, il est dû par l’assureur en cas de survenance du sinistre tant que les cotisations sont versées.
La solution la plus simple pour protéger votre enfant est de souscrire une assurance temporaire décès. Elle protège pour une période déterminée – en général, un an renouvelable – et, si l’assuré disparaît durant ce laps de temps, le capital garanti est versé aux bénéficiaires. Les bons contrats couvrent toutes les causes de décès, maladie ou accident. Attention à bien lire votre contrat car certains contrats ne couvrent que les décès accidentels et excluent la maladie ! (voir à ce sujet cet article).
L’assurance temporaire-décès se décline souvent dans une formule appelée « rente éducation » : l’assureur ne verse pas un capital si le décès survient mais attribue aux enfants bénéficiaires, ou à leur responsable s’ils sont mineurs, une rente régulière, payée jusqu’à leur majorité, voire jusqu’à leur 25e ou 26e anniversaire en cas d’études.
Enfin, l’assurance vie entière est la formule la plus onéreuse, et est plutôt recommandée aux quinquagénaires et au-delà qui souhaitent protéger un jeune enfant.

La compagnie d’assurance Zurich Insurance a réalisé une jolie vidéo dans laquelle on a demandé à des enfants de s’exprimer sur ce qui compte le plus pour eux : ce qu’ils veulent devenir quand ils seront grands, qui les protège et leur procure un sentiment de sécurité, les gens qu’ils aiment. Leurs réponses sont touchantes et pleines de tendresse :

 

II- L’assurance vie de type épargne

Pour une naissance ou un baptême, on pense plus spontanément à ouvrir un livret A, mais l’option « assurance-vie » devrait être sérieusement envisagée.

L’assurance-vie, un capital pour votre enfant

Ouvrir un contrat d’assurance-vie au nom et pour le compte de son enfant permet de lui constituer un capital qu’il pourra utiliser plus tard, quand il entrera dans la vie d’adulte pour financer, par exemple, ses études, l’achat d’une voiture, les frais d’un déménagement. On pourra placer sur l’assurance-vie l’argent reçu lors des anniversaires, des fêtes ou même gagné grâce aux petits boulots. L’assurance-vie est une forme d’épargne. Plus le contrat est souscrit tôt, plus il sera avantageux pour l’enfant au moment où il voudra utiliser le capital : capital valorisé, fiscalité optimisée… Ce dernier pourra disposer des fonds avec un minimum de contraintes fiscales, puisque les intérêts ne seront taxés qu’à 7,5%.
Pour les contrats exprimés en euros, le capital placé fructifie d’année en année grâce aux intérêts, qui génèrent eux-mêmes des intérêts. Pour les contrats en unités de compte, le capital fructifie en fonction des éventuelles plus-values dégagées par les supports financiers choisis.

Pourquoi souscrire une assurance-vie pour son enfant ?

– pour le protéger en lui constituant une épargne pour l’avenir (études, entrée dans la vie active…)
– dans le cadre d’une succession, en plaçant dans le contrat les sommes qui auraient été transmises par succession.
– pour protéger un capital dont l’enfant est le bénéficiaire, comme un héritage. Ceci permet, par exemple, d’éviter que le capital ne soit dilapidé. Pour ce faire, les parents peuvent bloquer la somme en acceptant le bénéfice de l’assurance-vie. L’enfant même majeur ne pourra utiliser cette somme sans l’accord de ces derniers.

Avantages de l’assurance-vie pour les parents

L’assurance-vie n’étant pas plafonnée et ayant un cadre fiscal avantageux, c’est une solution d’épargne intéressante. Les modalités de versements sont souples. Il est possible de choisir le rythme de versement : unique, périodique (mensuel, trimestriel…), ou libre (ce que vous voulez quand vous voulez).

Avantages de l’assurance-vie pour l’enfant

L’assurance-vie peut constituer une première épargne pour un enfant. Il pourra ainsi le conserver longtemps et valoriser le capital selon certaines modalités. Le capital constitué peut être utilisé à tout moment, en fonction des événements de la vie : études, permis de conduire, achat d’une voiture, d’un appartement…

Un outil de transmission du patrimoine : les grands-parents aussi

L’assurance-vie intergénérationnelle est un contrat permettant aux parents et aux grands-parents de faire une donation à leur petit-enfant : ils peuvent placer l’argent sur un contrat ouvert à leur nom et prévoir le moment où l’enfant pourra utiliser ces fonds. C’est une façon intelligente de donner de l’argent à son enfant, en gardant le contrôle, et en étant certain que le capital lui parviendra, à terme.

Auteur de l’article : L'auteur

Je suis Lova, une maman de deux enfants. En 2012, j'ai lancé le blog Joli Baptême, qui inspire chaque jour des milliers de lectrices pour organiser le joli jour de leur merveille. J'ai publié un guide sur l'organisation d'un baptême laïque, pour les parents qui souhaitent un baptême original et moderne pour leur enfant mais ne se reconnaissent pas dans le baptême traditionnel religieux.